Le monde canin réserve parfois de véritables surprises par la diversité de ses gabarits. Parmi eux, les chiens géants ne laissent jamais indifférent. Leur stature, souvent impressionnante, s’accompagne d’un tempérament bien veillant qui séduit de nombreux foyers. Pourtant, vivre avec un tel animal demande beaucoup d’attention, bien plus que la simple adaptation de son espace à la maison. Leur quotidien, c’est une succession de petites contraintes, mais aussi de grands moments de complicité. D’ailleurs, beaucoup de passionnés pourraient en témoigner : un chien de grande taille, c’est une vraie aventure à partager. Mais avant de se lancer, mieux vaut partir informé et connaître tous les points d’attention propre à ces races à part. Dans ce dossier, panorama complet sur les sept races de chiens géants qui passionnent les amateurs et conseils pratiques pour les accueillir convenablement.
Pourquoi choisir un chien géant ?
Prendre un chien géant va bien au-delà d’un simple choix d’esthétique ou de présence rassurante. Ces compagnons dégagent naturellement une énergie qui rassure et une tendresse inouïe. Par exemple, dans un contexte familial, leur douceur et leur patience étonnent souvent, même envers les plus jeunes. Mais attention, pour s’épanouir, ces chiens demandent d’adapter leur environnement : un espace généreux est pratiquement indispensable. Cela comprend un lieu de vie suffisant pour se mouvoir librement et de longs moments à l’extérieur. Autre point central : l’alimentation. Ces races requièrent une nourriture calibrée qui prend en compte leur gabarit et les particularités de leur croissance. Pour certains, il est difficile de savoir si la croissance est terminée : à ce sujet, il existe un article utile pour savoir si un chien a fini de grandir. Plus concrètement, adopter un chien géant, c’est repenser son mode de vie et l’organisation de la maison autour de ce nouveau membre, tout simplement car son bien-être en dépend.
Les géants du monde canin : qu’est-ce qui les distingue ?
Que dire, sinon qu’ils impressionnent tous qui croisent leur route ? Certains culminent à plus de 80 cm au garrot, tandis que d’autres dépassent allègrement les 80 kilos. Étonnamment, la plupart affichent un caractère doux et posé, une sorte de calme naturel presque apaisant. Mais ne vous y trompez pas, leur croissance peut s’étaler sur plusieurs années, ce qui occasionne de nombreuses questions chez les maîtres, notamment sur l’adaptation de leur alimentation ou l’ajustement des promenades. Pour ceux qui souhaitent approfondir le sujet, il existe un nombre impressionnant de ressources fournissant des conseils sur l’accompagnement de cette croissance atypique.
1. Le dogue allemand : le roi de la hauteur
Célèbre dans le monde entier, le dogue allemand fascine d’emblée. Ce géant élancé, souvent décrit comme doux et fidèle, s’assoit à côté de vous et c’est déjà presque un meuble de plus à la maison. Zeus, dogue allemand d’exception, a ainsi marqué les annales en atteignant des dimensions jamais observées. Pourtant, derrière son air placide se cachent des besoins alimentaires pointus. Privilégier une croissance régulière, éviter les excès en calcium ou en protéines, voilà quelques-uns des paramètres à surveiller. Et surtout, ne pas oublier sa part de jeu, essentielle pour stimuler son incroyable intelligence.
2. Le mastiff anglais : un gabarit hors norme
Impossible de parler de chiens massifs sans évoquer le mastiff anglais. Avec des mâles affichant parfois 90 kilos sur la balance, c’est tout simplement comme vivre avec un petit poney à la maison. Malgré ce poids respectable, le mastiff reste un compagnon placide, assez casanier, recherchant uniquement la compagnie de ses humains. Son point faible ? Ses articulations, qui nécessitent une attention particulière. Il est recommandé d’éviter toute montée d’escaliers excessive durant la croissance, au risque d’aggraver certains troubles. Enfin, son alimentation doit toujours être contrôlée pour préserver son équilibre physique.
3. Le saint-bernard : héros au grand cœur
Icône des montagnes, le saint-bernard est célèbre pour ses missions de secours et son dévouement. Ses exploits dans les Alpes suisses ont forgé la légende, mais c’est surtout sa sociabilité avec les enfants qui marque les esprits dans les familles. Attention toutefois : derrière cette allure rassurante, de véritables défis sanitaires existent. Tendance aux problèmes cardiaques ou de hanches, il est conseillé d’anticiper avec des bilans vétérinaires réguliers. Le saint-bernard apprécie également d’avoir son coin tranquille, loin des courants d’air et du bruit, pour récupérer après une journée dynamique.
4. Le lévrier irlandais : puissance et délicatesse
Le lévrier irlandais, parfois confondu à tort avec une silhouette fragile, n’en demeure pas moins un athlète. Doté d’une ossature solide, il a été historiquement employé pour la chasse au gros gibier ; un passé qui explique en partie son incroyable endurance. Son quotidien, c’est un besoin impératif de longues balades, mais aussi la recherche d’un compagnon attentif, capable de percevoir ses fragilités émotionnelles. Peu de personnes savent, par exemple, que ce chien supporte rarement la solitude : il a besoin de repères et d’une routine douce pour s’épanouir.
5. Le terre-neuve : douceur incarnée
Indissociable des milieux aquatiques, le terre-neuve a bâti sa réputation sur ses qualités de sauveteur. Dans des eaux glaciales ou mouvementées, il intervient avec une assurance déconcertante. Pourtant, son pelage épais demande des soins réguliers pour éviter les désagréments de type allergies ou humidité persistante. Enfin, ne jamais sous-estimer l’investissement en temps pour le brosser fréquemment, surtout pendant les périodes de mue. Ceux qui oublient cette routine voient rapidement la maison envahie de poils…
6. Le dogue de Bordeaux : force tranquille
Avec sa mâchoire imposante, le dogue de Bordeaux garde, protège et impressionne les visiteurs. Pourtant, sous cette apparence massive, se cache un grand sensible, attaché à son cercle rapproché. Ce chien s’adresse à des maîtres expérimentés : une socialisation soignée dès le plus jeune âge reste la clé pour canaliser une fougue passagère. Persévérer dans l’éducation, sans jamais céder à la facilité, permet d’éviter bien des accidents du quotidien.
7. Le kangal : protecteur ancestral
Originaire d’Anatolie, le kangal est élevé depuis des siècles pour veiller sur les troupeaux. Il n’y a rien d’étonnant à observer son instinct vif, mêlé d’une forte indépendance. Cet animal, habitué aux grands espaces, préfère garder ses distances tout en surveillant inlassablement son territoire. Les éducateurs conseillent systématiquement d’éviter de sous-estimer son besoin d’autorité et de stabilité.
Besoins spécifiques : alimentation, santé et espace
Peu importe la race, un chien géant implique de revoir tout l’équipement domestique. De la gamelle haute pour soulager les cervicales, au tapis épais pour préserver les articulations, tous les détails comptent. L’alimentation, ensuite, doit être pensée pour limiter les déséquilibres. Il n’est jamais inutile de solliciter un vétérinaire pour ajuster les rations en fonction de la dynamique de croissance et du mode de vie.
Niveau santé, certaines maladies telles que la torsion de l’estomac, la dysplasie ou l’arthrose sont malheureusement courantes dans ces lignées. Prendre soin, c’est donc prévoir des temps de repos adaptés, bien répartir les exercices et éviter les excès d’activité dans la toute petite enfance. Plus le maître anticipe, moins l’animal souffre plus tard.
Les pièges à éviter avec un chien géant
L’erreur courante, c’est d’ignorer la question de l’espace. Beaucoup surestiment leur capacité à offrir des balades quotidiennes ou sous-estiment la fatigue induite par la gestion d’un animal aussi grand… Un autre piège lié à l’alimentation : trop donner, trop vite, en croyant bien faire, ce qui coûte cher à la santé du chien et au porte-monnaie. Et que dire des accessoires inadaptés ? Colliers trop fins, paniers minuscules : ils rendent le chien mal à l’aise, voire souffrant au quotidien.
L’histoire vraie de Kevin et Max
Kevin se souvient de son premier hiver avec Max, son saint-bernard. Bien qu’il s’attendait à quelques contraintes, il n’avait pas anticipé les besoins alimentaires spécifiques de son compagnon. Les sacs de croquettes s’accumulent vite et le budget grimpe en conséquence. Pourtant, chaque week-end, Max est le premier à attendre, queue frétillante, la randonnée hebdomadaire dans la forêt voisine. « La bonté de Max compense largement toutes les difficultés. Il m’a appris la patience et l’attention aux petits signes du quotidien », confie Kevin. Les chiens géants, assurément, amènent une autre vision de la relation humain-animal.
Comment déterminer la fin de la croissance de son chien ?
Un questionnement courant chez les propriétaires de grands chiens concerne la maturité physique. Pour obtenir des indications précises, il peut être utile de lire cet article détaillé qui explique les principales étapes et signes permettant d’ajuster l’alimentation, mais aussi l’exercice quotidien.
Petites astuces pour leur confort au quotidien
Pour améliorer le bien-être d’un chien géant, rien ne vaut certains accessoires simples. Une gamelle surélevée limite la fatigue du dos lors des repas. Un tapis épais dans un coin calme contribue à la récupération musculo-squelettique. Et n’oublions pas l’importance de choisir des jouets solides : ici, les faibles qualités ne font pas long feu. Enfin, lors des trajets en voiture, préférer un harnais robuste plutôt que de miser sur la laisse classique : question de sécurité autant que de confort pour tout le monde.
Sources :
- woopets.fr
- chien.com
- francetvinfo.fr
- journalduchien.com